Elle s’endort éreintée
Le corps brisé meurtri,
Les joues brûlées de larmes
Elle s’enfonce dans la nuit.
Elle conserve en son ventre
Les démons qui l’obsèdent
Et qui voudraient sortir
Pour cracher tant de haine.
Elle s’endort éreintée
Le cœur brisé meurtri
Blessée par la tourmente
Elle étouffe ses cris.
Pauvre enfant de la rue
Baignée d’incertitudes
Qu’en est-il de ces jours
Où elle connut l’amour ?
Jugée, maudite
Elle erre dans le néant
Abrutie de douleurs
Jugée par tous ces gens.
Alors elle s’endort
Le corps brisé meurtri
Les joues brulées de larmes
Elle fuit…
Nombre de Vues:
11 vues
Elle s’endort et va pouvoir rêver à des jours meilleurs où ces larmes vont cesser!
elle seule sait ! merci Colette
Dans ce poème, les vers pèsent à l’âme et au cœur, à cause du rythme lent et lourd , à cause des souffrances et des douleurs infligées au dur destin de la petite créature anonyme. Haïe et haïssant le monde, elle cherche un asile loin de ce monde qui ne cesse de l’opprimer. Ce poème est sans doute un bref épisode de l’angoisse universelle. Merci Marie-Hélène pour ce beau partage poétique. Excellente journée.
merci Michel pour ce commentaire. belle soirée
beaucoup de douleur dans cette fuite
le sommeil est un bon refuge
que les mots accompagnent trés bien
merci
merci Martyne
Superbe.. Que dire d’autre…
ce seul mot me suffit : merci