J’attends – Fanch

J’attends parfois d’un rien qu’il demeure éternel

Pour le simple désir que les heures s’allongent,

J’en veux des souvenirs le disant immortel

Et le rêve absolu qu’une vie se prolonge.

 

J’attends toujours du vent seule force qui vaille

Pour rompre l’inertie des fausses certitudes,

J’en veux les tourbillons à briser des murailles

Et l’idée d’un envol pour nobles altitudes.

 

J’attends souvent de l’être qu’il soit de circonstance

Pour servir mon chagrin de larmes bienfaisantes,

J’en veux des pleurs sans fin aux confins de l’intense

Et la clarté de l’aube en mon âme mutante.

 

J’attendrai de mes ans qu’ils s’étirent sans heurt

Pour vieillir doucement, ni absent, ni présent,

Espérant de mon cœur, ignorant qu’il se meurt,

J’en voudrais des lenteurs à déchirer le temps

 

Et les joies éphémères de quelque jeu d’enfant

attendre

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1 Commentaire
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Véronique Monsigny
Membre
4 décembre 2015 17 h 58 min

C’est magnifique, et comme les mots semblent couler de source ! Mais je sais que ce n’est qu’illusion. Voilà ce que l’on attend d’un poète. bravo !