Viens mon cher petit ange te blottir contre moi
Cesse de suffoquer, tu me fais de la peine
Moi qui en ai déjà depuis tant de semaines,
Tu es venu au monde pour rire et pour chanter
Il m’est insupportable de te voir tant pleurer,
Ton merveilleux visage tout à coup
S’assombrit dès que tu penses à elle,
Que tu la cherches en vain et pour te rassurer
Je dois prendre ta main.
Pauvre petit bambin, la vie est trop cruelle
Pour un petit garçon innocent et fragile
Les adultes il est vrai d’une histoire si belle
Sont capables du pire dès qu’il s’agit d’amour.
Je suis comme toi petit j’ai le cœur qui saigne
Mais j’espère son retour, ne transpire point de haine.
Je sais qu’elle reviendra, franchira cette porte
Et te tendra les bras pour te serrer très fort
Elle ne peut t’oublier, toi le fruit de sa chair
Je sais qu’elle pense à toi, à son cher petit être
Qui regarde à la fenêtre espérant son retour.
Je souffre autant que toi de cette absence trop longue
Pour toi elle reviendra, pour moi c’est autre chose
Je dois me résigner je me sens si morose.
Un jour elle passera le seuil de cette porte pour venir
Te reprendre et t’arracher à moi
Ce jour-là je serai démuni de moi-même
Mais un seul regard d’elle saura me consoler
Inévitablement ma vie sera brisée
Car de ne plus te voir, je n’ose l’imaginer
Allez viens souris-moi, laisse moi te dorloter
Je t’aime tant petit, mon enfant, mon bébé.
TDR@MHC autrice
(extrait de Exquise inspiration et songes poétiques)
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Emotion maximale avec ce poème si touchant. L’enfant nous inspire nos plus beaux vers !