Héroïque Algérie – Brahim Boumedien

 

Fier de son histoire et sa géographie

Ce pays a lutté, relevant les défis

Son peuple a combattu l’hydre sanguinaire

Lorsque le monde entier voyait et laissait faire

 

Les uns riaient sous cape, voulaient la soumission

Les autres soutenaient bien fort la régression

Au moment où nos lions livraient une bataille

Sur les monts, dans les vaux, une lutte sans faille

 

L’Algérie a déjoué les plans machiavéliques

Lui barrant le chemin du progrès authentique

Elle a payé le prix comme à l’accoutumée

Fidèle à ses martyrs, c’est connu désormais

 

La forêt, la montagne, le désert et la mer

Embellissent cette terre dont les siens sont fiers

Contraints de vivre ailleurs, souvent à contrecœur

Ses enfants qui l’adorent y reviennent et meurent

 

Merci mon bel Éden et que le ciel pardonne

A ceux qui n’ont pas su l’affection que tu donnes

Même tes ennemis aux clameurs honteuses

Reconnaissent maintenant ta position sérieuse

 

Ceux qui chantaient naguère, qu’ils dansent maintenant

Comme la cigale du fabuliste Jean

Les années rouges sont derrière et l’avenir promet

Aux braves de ce pays de vivre et de s’aimer.

 

Brahim Boumedien

Brahim Boumedien (573)

- Diplômé de l'Ecole Normale Nationale d'El-Harrach - Formateur (Education Nationale et Formation professionnelle) - Ancien professeur de Techniques de gestion et de Techniques d'Expression - Ancien professeur à l'ENNET - Ancien directeur de collège. S'occupe actuellement de recherche pédagogique (lutte contre l'analphabétisme, en particulier)
Site Web : https://pedagotec.e-monsite.com

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Lucienne Maville-Anku
31 octobre 2025 17 h 03 min

L’histoire ne se taira jamais.
Ce qui s’est fait dans le passé
A été fait et a laissé
Ses marques et ses blessures
Dans les artères de la terre
Et en son intacte mémoire.

Ces années, ô ces années
N’étaient des temps dorées.
D’orées peut-être pour certains.
Mais vagues de mers en furies.
Ont tant coulé d’artères des sèves,
Sang d’arbres et d’arbrisseaux
de vastes forêts prospères.

Non, n’étais-je encore née.
Mais j’en ai entendu parler.
De ces années rouges…
De ces années noires…

Plongent parfois nos plumes dans le rouge.
Plongent aussi nos plumes dans le noir.
Plongent parfois nos plumes dans le beau.
Plongent aussi nos plumes dans le laid.
Dans les mémoires de l’histoire
Où se cachent tant de mystères
D’énygmes que brassent le temps.
N’a tout été que du bon lait.

Sont les poètes des prophètes
De leur ère qui regardent faire.
Savent-ils jeter l’œil en arrière
Pour mieux compendre l’aujourd’hui,
Et se propulser vers l’avant qu’il cerne
En lisant les signes du temps
Aussi bien que les saisons.

Cher Brahim, aurais-tu raison
De dire que : 

Les années rouges sont derrière et l’avenir promet
Aux braves de ce pays de vivre et de s’aimer.”

À nous autres aussi, d’en tirer une leçon,
Braves frères et sœurs,
Enfants tous d’un même père,
Grandissant sur cette sphère,
De vivre et de nous aimer
De nous aimer et de vivre
Et de changer l’atmosphère.
.
Merci, cher Brahim, de pointer vers une voie..

LMA.

Jean-Marie Audrain
Membre
31 octobre 2025 0 h 56 min

Un sujet et une photo qui risquent de rallumer la vive flamme éteinte hier entre les protagonistes de la guerre des mots et des maux de guerre.