Epiphanie – Pierre Clermont

 

 

 

 Qui donc m’avait poussé à venir à l’étable ?

J’y découvris Gaspard, Balthazar et Melchior

Qui venaient apporter l’encens, la myrrhe et l’or

Présent dispendieux dont j’étais incapable.

 

Là, sans rien à donner, je me sentis coupable.

En découvrant ainsi, cet enfant, ce trésor,

Je me sentis blêmir et trembler plus encor

Comme on le fait devant un être redoutable.

 

Que faire maintenant ? Je restais sans bouger

Ignorant tout de ce qu’il me fallait penser,

J’étais comme enserré dans de subites chaînes.

 

Là, démuni de tout, j’étais au désespoir,

Je n’avais à offrir que mes peurs et mes peines.

Mais l’enfant tendit les bras pour les recevoir !

 

 

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4 Commentaires
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Arnaud Mattei
Membre
4 janvier 2022 20 h 35 min

Très beau sonnet, merci pour le partage

Martyne Dubau
Membre
3 janvier 2022 22 h 30 min

tu es trés bien dans l’époque avec ce sonnet !
juste un p’tit peu en avance de trois jours