Je passe la vieille porte en chêne avec mon chien
l’horloge indique toujours, midi moins le quart.
il y a toujours le vieux buffet, quatre chaises ,une table,
et la vieille cheminée qui fume autant dehors que dedans.
Le plancher craque toujours à chaque pas,
le toit en ardoise est à refaire depuis bien longtemps,
ça fait penser à une maison hantée.
C’est la vieille maison de mon père,
un peu perdue dans les montagnes,
je n’y étais plus revenu depuis plus de 15 ans,
depuis sa mort, un jour de février.
A mesure que les souvenirs me reviennent
je retrouve mes marques, ça fait du bien;
les repas de famille, les veillées le soir,
l’odeur du foin dans les champs,
les vaches en liberté autour du pays,
les gens qui se côtoient en se parlant,
les traditions qui se sont perdues avec le temps.
J’avais oublié ce temps passé,
rangé quelque part dans la mémoire,
que c’est bon de revenir aux sources,
de revivre comme avant, loin du stress de la ville,
de ne faire qu’un avec la nature.
A mesure que les souvenirs me reviennent
je retrouve mes marques, ça fait du bien;
un tour dans la forêt avoisinante,
aux multiples odeurs, et odeur de sapin;
le chien ne sait plus où donner du nez
tellement il y a d’espace autour de lui.
J’ai beaucoup aimé votre texte Gilles, de très bons clichés et une lecture simple et fluide comme je l’aime.
Merci vraiment pour cet instant qui me rappelle bien des souvenirs d’antan…
Mes voeux les meilleurs pour cette nouvelle année, avec l’espoir qui parfois peut faire des miracles.
Bien à vous,
Alain