J’ai appris de l’arbre et son ombre
J’ai appris du soleil et son ambre
Qu’on voit dans la nuit la plus sombre
J’ai compté les étoiles leur nombre
J’ai lu des lignes dans le pénombre
J’au su ce qu’a juillet ne l’a pas octobre
J’ai compris du feu des cendres
J’ai compris du froid de décembre
Que dans tout coeur il y a partie tendre
Comme la tomate n’est pas concombre
Comme la belote n’est pas hombre
Le savoir le valoir jamais n’encombrent
Comme les voix n’ont pas le même timbre
Comme chaque voix est un membre
Elles jouent parfois tout comme un sabre
Comme février n’est pas septembre
Comme la plage n’est pas une chambre
Un coeur plein d’amour pardon est calambre
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