|
Dans ce monde plein de souffrance
nous vivons en toute insouciance;
baisse les yeux pour ne pas voir,
tel un mouton sans savoir;
.
Mais si tu lèves la tête
tu verras, c’est pas la fête;
cette société sans cœur
nous pousse à la rancœur;
.
Une belle enveloppe dorée
pour des vies décolorées ;
éloge de beaux mensonges
dans cette société qui nous ronge ;
.
Est ce normal de sauter la vie
car on n’est pas comme ils l’ont dit ?
Tant de vies jetées,
car non acceptées ;
.
Une beauté sans pareil,
disparait sous le soleil,
car par orgueil vous l’avez jugée,
sans vraiment savoir qui elle était ;
.
Vous la voyez comme une parjurée,
car elle a décidé d’avorter,
mais n’est ce pas la norme dans cette société,
de vivre en dépravée pour être acceptée ?
.
Quelles sont dont ces règles dont vous parlez ?
bien s’arroser pour tâter le danger ?
Devoir bécoter pour être normal,
mais que faites-vous quand ça tourne mal ?
|
.
A trop vouloir entrer dans le moule,
elle fut emportée par la houle ;
jusqu’à oublier ses qualités,
elle finit par tout abandonner;
.
Voici ce qui lui est arrivé,
car on l’a trop longtemps juré ;
ils volaient sous le vent ses beaux cheveux dorés,
sourire envoûtant pour cacher quelle souffrait ;
.
Si seulement j’avais pu percevoir
les cris de ton cœur et ton désespoir,
si je t’avais dit tout ce que je te trouvais,
peut-être que tu aurais pu être sauvée ;
.
Un cœur pur comme du cristal,
des yeux émeraude presque royal,
un sourire à faire déposer les armes,
mais à présent il n’y a que des larmes ;
.
Tant de raisons pour qu’un cœur explose,
mais vos mots en sont la cause,
ils peuvent tuer comme sauver,
c’est à vous de décider…
.
à toi ma belle qui s’est envolée,
sache que jamais je ne t’oublierai,
cette été 2014, tu en as fini,
à bout de souffle dans cette vie...
.
©Marthe Massuyeau – 13/07/2018
A Océane C. , 17 ans, victime de cette société déphasée.
|
Nombre de Vues:
19 vues
Beau et touchant texte merci Marthe agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.
Merci pour cette belle introduction poétique Marthe !
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes.
Bien à vous,
Alain