Doux Thébaïde
Paisible est le fleuve qui reluit la forêt
Le courant chante son eau contre les rochers.
Brillantes sont les couleurs superficielles
Du limpide nectar dont s’abreuve le ciel.
De l’écrin du bonheur que mussaient les arbres.
Le son lénifiant du ruisseau qui frétille.
Se déteint la beauté lisse comme un marbre
Au cresson feutré qui s’éclate et pétille.
La pleine nitescence s’était étalée
Des cristaux de soleil jusque sur la rosée
Toute la mélancolie s’en était allée
Sur mon cœur, de ce baume qui m’arrosait.
Aldrick LM
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