Savez-vous deviner ?
L’un est l’autre… ou l’un ?
A les bien détailler,
Vous saurez c’est certain.
Si la ressemblance
Fait votre confusion,
De toute vraissemblance
Dissipez l’illusion.
Ces beaux petits garçons
De même apparence
Dans leurs doux yeux marrons
Ont bien des différences.
Simon est-il lointain ?
Lucas, aimable
Simon devient taquin,
Lucas insondable.
Si les chamailleries
Sont légions dans leurs jeux,
Voici des pitreries
Qui règleront l’enjeu
C’est en vrais judokas
Qu’ils déclarent : “Mamie,
On ne peut faire ça
Que sur un tatami !”.
Qui arrive, tout rond,
C’est ce jeune bambin,
De la bave au menton,
Voici mon Valentin !
Avec ses blonds cheveux,
Sa jolie frimousse,
Malice dans les yeux,
Petite voix douce.
Il est tel l’eau vive
Ce petit “garnement”,
Parfois il arrive
Qu’il ait un pansement.
“As-tu mal ? dis-moi”
De la tête niant,
Il pense mon émoi
Et s’enfuit en riant.
Ils guérissent mon coeur
Mes trois gentils garçons
Distillant du bonheur
Pour mes mortes saisons.
©S gibet
Merci, Christian, pour cette grand-mère qui n’est ni “gâteau”, ni encore “gâteuse” !