Désir – Lucie Guittard

Je suis comme une page blanche vidée de toutes inspirations.
Mes apollons habituellement dociles ont prôné l’insoumission,
mes envies s’éteignent dans mon corps froid et sans réactions,
l’exaltation a quitté ma fantaisie pour se nicher dans la réflexion.

Le désir étant mon premier sens, aiguisé par une certaine attirance
deux êtres qui se laissent succomber à leurs besoins de démence.
Le plaisir du dévouement et allégeance à la reine des dépendances,
l’euphorie d’une nuit ou la frivolité est au centre des réjouissances.

La chaleur d’une peau moite qui m’ensorcelle par tant de bestialité,
manque à mes bras coquin et à la concupiscence de ma sexualité.
Des rêves frénétiques d’orgies séjournent dans mon esprit enfiévré,
mon désir brûlant lui m’incendie dans les bas fond de ma féminité.

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1 Commentaire
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Jean-Marie Audrain
Modérateur
13 mars 2017 17 h 09 min

Mais c’est adorable une page blanche ! Tout redevient peau cible ! ! !