Le jour reste incomplet par ton absence,
Par le manque de traces de toi, puisque je le dis,
J’affirme, j’ouvre une fenêtre d’appétence,
Sur mon chagrin, je dessine et je faiblis.
Il y a une fenêtre, dans mon cœur, restée
Ouverte à jamais, comme un rêve
Qui veille, un désir ô combien incomplet,
Où mon cœur palpite sans trêve !
Il y a une faim de toi qui me ronge,
Quand de l’autre côté de la vie,
Tu m’attends dans d’attentifs songes,
La mort n’est rien, tant que je prie !
Et je prononcerais ton nom chaque jour,
Comme il a été souvent prononcé
De ton vivant, ô mon amour,
Tu seras là, pas seulement dans le passé !
Jour et nuit, tu hanteras mes pensées,
Et dans mon cœur, tout ce que tu m’as donné,
Resplendira chaque jour en moi,
Brillera dans notre demeure, sous ce toit.
Le jour restera incomplet par ton absence,
Par le manque de traces de toi, puisque je le dis,
J’affirme, j’ouvre une fenêtre d’appétence,
Sur mon chagrin, je serais forte et en moi tu vis.
©Hubert-Tadéo Félizé
Quand l’autre n’est plus là, reste la trace ;très beau poème