Cycle pyrénéen Jusque dans ses recoins les plus noirs, les plus sombres,
Doublure d’étoiles et col d’aurore écrue,
La nuit réduit peu à peu ses voiles, vaincue,
Délaçant, sans plus se lasser, sa cape d’ombres.
Le lac lape la lumière du levant, crue
Et nue, qui mourra sans avoir vraiment vécu. Prise dans la valse des vents de la pénombre.
La rosée des rêves ensemence, recrue,
Les brumes du réveil du rougeoyant écu
Qui forgera, sans hâte, au four du jour, bon nombre
D’heures heureuses, mais aussi de doulours crues,
Que le temps, qui passe comme vent, évacue. À cette heure, sur le calice de cent fleurs,
Grain à grain, des perles de pluie perdues s’égouttent.
Tombés des nues dès lors dévêtues, tous ces pleurs
Abreuvent l’horizon des rimeurs sans valeur. | Las, dans la poussée du jour, moi aussi je goûte
Aux fleuves d’effluves nés d’un jour sans chaleur
Quand, le rose au joues, les larmes de Nyx s’ajoutent
Aux rus où le roseau joue, le plumet trembleur. . © Christian Satgé – novembre 2011 |
Superbe Christian qu’elle beauté! Bravo
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.
Quand nous aurons fait le tour de la terre, si nous avions mille vies pour tout voir, par vos mots
vous pourriez nous refaire un monde nouveau…
très belle écrit qui nous emportent vers le merveilleux.
bravo
Anne
Très bel hommage, vous avez du talent pour nous faire rêver de paysages surprenants