Souviens toi Hugo de cette ruelle sombre…J’ai parsemé mes convoitises, sur ce chemin des étoiles qui amenait à ton diocèse. Sous l’abnégation de tous les dieux. L’ambiguïté de ta confession, à suspendu ton oraison faisant entendre mon souffle divin, montant en demi dièse. Sur le bord de mes évidences, tes yeux se sont posés me scrutant, œil mystique. L’humain et l’animal fusionnant comme le magma en éruption. Envies incandescentes braises que je vais convoler J’ai voulu voir l’amour dans tes yeux malgré la silice qui te rongeait les sens que ma volonté soit fête en ce jour. | Ta bouche capture mes blasphèmes du bout de la langue. Tes mains me baptisent à l’orée de ma peau ta littérature érotique s’offre à mon corps non défendant Ses envies antiques qui te hantent depuis la nuit des temps envies de mille vapeurs envie de mille saveurs La cambrure en feu de mes reins illuminent les vitraux tentation conquérante. l’onanisme pensé, n’est plus qu’un souvenir lointain une closerie défraîchie, qui fleurit à nouveau Rêves épiques, divines éloquences je laisserais mon ex-voto à l’ombre de tes souvenirs dans ton église, aux yeux de tous pour que jamais tu n’oublies Souviens toi Hugo de cette ruelle sombre… souviens toi, nous nous sommes aimés. ©2018 Anne Cailloux |
Quelle belle douceur après les loups… Vraiment très beau. Merci.
Un fort beau texte à la sensualité tentatrice abouti sur les formes comme pour le fond…
jolie confession tout en douceur
merci
Oliver