Compromis
Émanant de toi,
Ce petit air contrit de femme insatisfaite
S’exhalant de toi
Un parfum envoûtant aux essences parfaites.
J’ai crié mon amour en rimes d’un poème
Et l’écho répétait mes milliers de « je t’aime »
L’extase de l’amour étant chose admise
Tu te donnais tendre et soumise.
Et tes yeux sur moi,
Pénétraient mon regard jusqu’au fond de mon être
Nos corps en émoi
Allaient le sublime enfin se reconnaître.
J’ai nagé tes ruisseaux pour atteindre ta source.
Chaque baiser brûlant regonflait mes ressources.
N’ayant plus de notion du temps
Nous nous aimâmes très longtemps.
Et tes mains sur moi,
N’étaient que caresses, brûlantes, indiscrètes
Ta bouche sur moi,
Cherchaient ma volupté dans des zones secrètes
Pourtant, désenchantée, tu désertas l’histoire
Pour aller prospecter de nouveaux territoires
Les héros étaient beaux et sentaient l’aventure
Mais ton bonheur, toujours, finissait en ruptures.
Tu revins vers moi
Lorsque l’incartade devint ta servitude.
Toujours près de moi
Nous partageons à deux, depuis, nos solitudes.
25 05 1984
Je ne m’attendais pas à cette fin, plutôt à une faim d’elle…
On ne sais jamais en fin de compte
Oh, ces “renards, et les petits renards qui ravagent les vignes”.
Incartade – servitude – solitude
Douloureuses sont certaines expériences de la vie, de son fait ou non.
Merci pour ce partage, Philippe