COmmentaire 3 – Yves Abona

Ô Nature ! Faudra-t-il toujours poète,

Que la lyre des peines muettes

Vienne étirer ses cordes à mes oreilles !

Hommes, nos douleurs sont pareilles !

Au lieu qu’elles me parlent, ces rancœurs,

Dans ma solitude, dans cette sombre lueur,

Qu’elles disent, ici, les unes et les autres,

Où elles voudront que je me vautre.

Si alors pourront-elles aussi être cruelles,

Au vu et au su de tous, et même du ciel,

De ne point me céder, ce pauvre orphelin,

Un peu de paix et un petit bout de pain.

 

© 06-11-2017  Yves Abona

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O Delloly
Membre
2 février 2018 20 h 15 min

Remarquable
Yves…. merci pour le partage
Oliver

Invité
2 février 2018 19 h 17 min

Bravo Yves pour ce très beau et émouvant poème,
Belle soirée
Mes amitiés
Fattoum.