Nous saignons lamentablement de l’intérieur
Dans ce tripot, ce sale abattoir endémique
Là où les veines de nos corps hétéroclites
S’éclatèrent en se purgeant de l’extérieur.
Nous pleurons encore, des vrais braillards
Sur les cendres de notre minet carbonisé
Qui ne nous demandait assis sur le billard,
Que la poursuite de sa vie si mal entourée.
C’est nous qui mourons en l’euthanasiant.
C’est lui qui se sait trahit et abandonner
Par ceux qui l’aimait tant en l’exécutant
Comme si mourir n’était qu’une panacée.
Nos âmes se retrouveront vite dans l’oublie
Et nous pourrons flotter sur ce monde impie
Avec nos peines et ses larmes d’hypocrisie
Avalant ce requiem si bref, si tant abâtardis.
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