Les Poèmes Courts Espace Poésie
Déjà le doute m’assaille et de tout mon être je tressaille. Comme le bateau sans phare, se fracassant sur les remparts ainsi sont certains enfants. Enfants perdus, enfants déchus. Tous reniant leurs ombres alors que nous ne souhaitons que nous fondre. Sortis du ventre du monde pour naître dans l’immonde. Dans l’éternel sein maternel … Lire plus
Il n’y a plus de saison Allons-nous également perdre la raison En hiver, on restait au chaud A l’abri, dans nos maisons On buvait du chocolat chaud En écoutant des chansons Et aujourd’hui, on est sur facebook En train de manger des couques Tout en pensant à changer de look ©2017 Sara Diluna
Frôlement d’aile aux doigts d’une guitare Reflets sucrés d’écran noir d’insomnie Sourire pleuré d’un ciel d’orange amer D’ennui, la nuit blanchit des peurs du jour Les pierres en chemin rêvent d’un autre âge Une souche d’arbre mort s’enracine Des cendres de souvenirs oubliés © 2017 – *Alain Morinais
À trop se chercher Les mots s’avalent de travers La langue s’épaissit de la lourdeur d’esprit À ne voir plus d’un mètre Les yeux se tournent cette fois dans la bouche Dégoûts à vomir une verve à varier Quand les lèvres baisent les pieds D’une muse que le rimailleur n’amuse ©2017 Alain Morinais
Comment faire Mon chagrin m’épuise Je m’exaspère Et mes forces s’amenuisent Face à tant de misère Mon cœur se brise Toutes ces guerres Sur cette Terre Quoique j’en dise Il faudra bien s’y faire ©2017-Sara Diluna
J’ai tant voulu t’étreindre, De mes lèvres, de mes bras, J’ai tant voulu te peindre, De couleurs et de joie, J’ai tant voulu t’atteindre, Par mes mots, par ma foi, À en oublier les liens, Qui retiennent nos pas. ©2017 Abdelkrim El ouadghiri
©2017 EBL
J’aime ce poème, l’amour se surligne. Comme une danse, lettres sur ligne se promènent. De noirs et de blanches, Chef de ma chanson, plume fait des signes. Je suis peintre en émotions quand je les dessine. Je fais des mots cœur. Poésie de vie essuie de glace tous les moqueurs. L’essence est l’amour, Et il … Lire plus
Elle vient avec le soir me parler, D’un manque de sommeil. Elle le trouve, quelque mot plus tard. Alors je lui applique, l’amour ne se monnaye J’étais certain d’être accepté Je suis marchand de rouge, et non de noir. Des vers pour la soûler d’un monoï Sur certains, car sur d’autres, je … Lire plus
Je ne crois pas que les mots Sont arrivés comme ça. C’était seulement un jour, Un jour de pluie. Une pluie monotone Pleine de chagrin. Un chagrin qui a envahit chaque jour, Un peu plus ma vie. Une vie pleine de tourments, De remords, de relents. Les photos ont jauni aussi vite Que ma vie … Lire plus
Souvenir quand tu nous tiens Enivrant les rêves, Arrêtant le temps, De ton regard vers le passé. Pas à pas sur le chemin Tu serais les expériences, Entremêlées de réflexions, Joyeuseté serait ton nom, Prudence serait ton vécu, Etude serait ton passé, Espoir serait ton futur. © Krystin Vesterälen – 15 août 2017
“Moi qui sait de quoi je parle, en voyageant l’autre matin, ricochant sur la lune, dans un bouillon d’écume, j’ai perdu mon chemin.. Et c’est vraiment par infortune, qu’en mon arrière-train, un espadon tenta de m’embrocher. La mer est un mystère, et moi qui vous en parle, échouer dans vos filets, pêcheurs d’astéroïdes, je ne … Lire plus
Quel est donc cet orage littéraire Comment faire pour apaiser ma colère Je sens les mots en moi qui bouillonnent Comme la lave qui fusionne
Je me souviens de nos nuits, veloutées de pourpre où la blanche importune, tout là-haut suspendue, venait en sa lumière, dessiner sur son corps, devenu voie lactée, cent de ces croissants, couleur d’écume… ©(Extrait du Conte “Gaston Fennecus” 1998-1999) Fred de Charco
Deux orchidées L’une parme L’autre crème Ouvrent leur cœur A l’unisson s’entremêlent De mots doux Des deux parures Le soleil offre son écrin L’une à côté de l’autre Leur éclat : une lumineuse harmonie © Krystin Vesterälen – 18 mai 2017
Tu n’étais plus pour moi Tu glissais sous la porte Quand je voyais en toi L’amant insaisissable Un père inconsolable Ma vie stagnait en moi Et tu attendais le pas Des yeux tristes qui ne voient Que stupeur et effroi
Dans la lumière du soleil éclatant Dans les pénombres d’une nuit ombragée Dans un ruisseau frais et grandissant Dans des collines faites pour s’envoler Je vois deux félines, d’une beauté fraîche et d’un air primitif Deux jeunes filles au regard triste et combatif Qu’un ciel coloré et une lumière parfumée Éveilleront à un amour étincelant … Lire plus