Le Lieu de Réminiscence – Armelle Barguillet

Souvent, aux premières heures de la nuit, On entendait gronder la colère du monde. Alors, la vie se retirait, se mettait en attente, Oiseau prolongeant en rêve sa volée. Lorsque la souffrance se défroissait, Les bambins, un à un, venaient se coucher dans ses plis. Ils avaient oublié leurs visages dans les feuilles Et ne savaient … Lire plus

Fièvres inachevées – Pierrick Dubras

                                   Fièvres inachevées : Plonger mon regard dans tes yeux ,Te caresser peau à peau, ,mains dans tes cheveux ,Mordre le creux de ton épaule ,Te laisser ,là ,tel un goujat indocile ,Puis de mes lèvres assoiffées ,Boire les tiennes ,douces mais enfièvrées . Doucement me soumettre mais ,Te renverser ,te soûler de lascivité ,T‘abandonner … Lire plus

Réminiscences d’un matin d’automne – Pierrick Dubras

Réminiscences d’un matin d’automne : Frêles sont les esquisses de ta peau , Quand au matin tu me tournes le dos . D‘un oeil endormi quoique attendri , J‘en contemple les lignes arrondies . Délices de caresses , Où rien ne me presse ; Mon regard sans cesse S‘affaire vers tes fesses . Fines et … Lire plus

Ma bien-aimée rose – Ketty platon

Quand nous sommes en osmose, Alors je fais une pause, Au creux de ma rose. Et j’aspire sans prose, Le nectar qui s’y pose. Les baisers que j’apposent, Sur ces boutons de rose, Qui de plaisir explosent, Me font autant de choses, Que lorsqu’elle s’impose, En grande virtuose. Alors de désir je disposes, Ce que ces lèvres … Lire plus

La guitare et le violon – Sara Diluna

Ce n’est pas le hasard si La guitare S’appelle LA guitare Et le violon LE violon La raison en est que La guitare, étant douce et délicate L’article déterminatif qui l’accompagne S’accorde dès lors au féminin Quant au violon Dont le son Se fait entendre Au moindre contact le plus fin Il s’accorde au masculin … Lire plus

Commentaire 7 – Yves Abona

… La vie est sans fin, sans cesse renouvelable. Elle nous voit faibles, mais d’un œil secourable, Et nous rend l’âme aussi légère qu’un papillon. De l’ombre, j’ai relui pour une vie nouvelle ; J’ai quitté ce monde errant et intemporel, Ces lieux où les tombes font des sillons… Où la mort croit pouvoir me tenir … Lire plus

Commentaire 6 – Yves Abona

… Ces rêves qui viennent des périples Des illuminations, en de tels disciples           De la Pensée-lumière Que le monde ne saura que trop tard. Car ces mystères d’esprit sont l’écart           Entre la lettre et la manière. Et ces visions rares et inconnues, venues Tantôt des efforts des princes des nues,           Tantôt d’un … Lire plus

Ode matinale – Aldrick Le Mat

Dès lors que les draps se défont Un visage frais et naissant, Se lève la rose douceur Les yeux enclin d’éclosion. Au réveil d’une nuit réveuse, Mes mains peureuses, caressent Les joues avenantes avec Minutie, respectueux de tendresse. La nymphe encor dans les limbes, Se prolonge la nuit, Dont les yeux plissés et câlins Esquissent … Lire plus

Ode Libérée – Yves Abona

ODE LIBÉRÉE Je te donne une âme, je te donne vie. Je te donne l’être de ces siècles infinis. Prends ici le jour et la nuit des hommes ; Ô ode, sois libre ! Enfin je te lâche : vas ! Sois la réponse, l’ordre de tous les fatras. Sois la Raison, la Pyramide et le Dôme. Je te … Lire plus

Ode à la Volupté – Sara Diluna

Volupté Quand tu m’enlaces Je sens un voile autour de moi Volupté Tu me donnes envie de chanter D’aimer, de rayonner Volupté Quand tu m’embrasses Je ressens beaucoup de joie Volupté On te confond avec intimité Mais tu es comme sensualité Volupté Quand tu viens voiler ma face C’est pour couvrir ma sincérité Volupté Tu … Lire plus

Lunatique – Yves Abona

Des maux invisibles, de rares regrets me consument. J’ai dans une main le don, dans l’autre l’amertume,                      L’avenir et le suicide. Ma passion brille et s’effondre, telle une comète J’explose ! La démence espère que je commette                     Mon propre homicide.   Dans l’esprit, j’ai la rage de ce qui me consterne. Vivant en homme … Lire plus

J’aime tous les algériens – Lazhar Djaballah

Je t’aime, toi, algérien. Tu es parmi les miens. Que tu sois saharien,Tellien,blanc ou brun.Masculin ou fémininPour moi je n’ai rienContre les algériensQue tu sois politicien,Policier ou gardien.Tant que tu es algérien.Mais comment être algérien.Être algérien bon teint.Par ton caractère maghrébin.Par ton nez aquilin.Je découvre ton divin.Dans tes yeux sereins.Dans d’autres un peu hautainsDans ton … Lire plus