Oh mon amie, douce amazone
Comme une reine sur son trône
Tu parades sur ton balcon
Impératrice de la nuit
Nue, malgré le rude Aquilon
Et mon désir fou qui t’épie
Seule parure de ton corps
Ta peau, teintée caramel-or
Semble être un matériau précieux
Costume royal à l’origine
Qu’auraient fabriqué dans les cieux
De mystérieuses âmes divines
Au fond de tes yeux en amande
J’aperçois vaciller, troublée
Une bougie qui se demande
Quelle magie te fait briller
Au beau milieu de ton dos mat
Tes cheveux jouent les acrobates
Ils virevoltent sous le vent
Puis reviennent vite, impatients
Embrasser ton cou délicat
Et préserver cet apparat.
Sous ta houle de pas dansants
Ton buste, objet de scabellon
Impose à tes jolis seins ronds
Comme un ballet hypnotisant
Tel un pendule qui s’anime
Pour désigner la vérité
En cœur, tes jambes s’expriment
Et pointent sans même hésiter
Une fraîche et jeune pervenche
Là, juste au milieu de tes hanches
Mais à voir ta bouche plissée
Sous ton nez de reine Egyptienne
Je devine que ta pensée
Est bien plus chaste que la mienne
Et que ton corps, belle nocturne
Tu ne l’offres, hélas! qu’à la lune.
Votre rêve n’a pas été exaucé dommage malgré ce bel hommage, elle a donné sa préférence à la lune,! bonne journée dans une prochaine concrétisation! Colette Guinard
Merci et belle introduction Lucas !
J’aime votre style avec une écriture simple et fluide à la lecture qui procure de bons clichés.
Au plaisir de vous lire à nouveau.
Alain