Mystère de la nuit,
épaisse pensée qui me nuit.
A la barre de mon bateau,
je vogue au gré des flots.
Mes yeux fixés sur le compas,
suis je bien ici, peut être ou pas.
Malgré les vagues qui tapent,
je maintiens mon cap,
celui de l’espérance
et non pas de l’ignorance.
La grand voile bien gonflé
n’a plus envie d’être affalé.
La nuit est parfois comme le jour,
elle réserve des surprises comme en amour.
La lune et les étoiles scintillent de mille feux,
j’y vois comme en plein jour, je suis heureux.
Soudain, je ne rêve pas, au loin apparaît,
majestueuse et délicieuse, la baie de Rodney.
Théâtre de bataille sanglante d’autrefois
entre un valeureux pirate à la jambe de bois
et un amiral rosbeef bigrement remonté
mais le futur corsaire lui s’en moquait.
Même si l’on connaît le nom du vainqueur,
l’autre, restera fortement encré dans nos cœurs.
La baie est bien là, triomphale à l’infini.
J’y suis, j’y suis, bienvenue, à Sainte Lucie.
Un joli cap que celui-là. Un des préféré des marins avec le cap horn Belle histoire que celle ci.
Anne