Au seuil du deuil Laurelise Chalzib
Une présence était entée sur mes pensées
Irrémissible, forme hantante
Dans l’antérieur de la série, avant l’ordre
Dans cet espace chaotique
Je suis sûre qu’elle n’y était pas.
Dans cette préhistoire affective, je vagabondais
Libre, détachée, désabonnée.
Puis ce tressage, ces plis serrés qui font frémir.
Ces épissures qui emprisonnent et bloquent
Soudain plus de rires, aucune joie
Ce concassage des gazouillis et autres conciliabules
Ce balayage des moments de détente consentis
Arrivent aux points de jonctions du carrefour
Carrefour de chemins de ronces, rouillés et très pierreux.
Dans l’entrelacement des mots il y avait toujours une égratignure.
Un éclat de Réel qui gâtait la cadence, énigmatique
Une écorchure qui mettait longtemps à cicatriser.
Parfois l’amour s’obstine là où l’histoire bute
Répète de vieux mythes aux sorcières mal-aimées.
Une porte s’ouvre et soudain tout change,
Au seuil du deuil, c’est doux comme nager dans l’eau turquoise
C’est la jubilation d’un bain caressant, ondoyant
C’est l’assurance de passer sur l’autre rive
Sans se retourner.
Mais non c’est plutôt pas mal l’empressement car du coup ça me fait penser au mot moire , ou moiré qui vient
de mohair . C’est ce qu’on insère dans les ėtoffes et qui leur donne ce côté chatoyant . Et je repars dans le doux, la soie, le tissage surtout celui des mots qui se mêlent aux émotions , aux aléas de la vie . Alors ce reflet
moiré de l’âme , mais pourquoi pas d’une lame qui couperait la souffrance , apporteraient de quoi écrire encore de belles choses sur cette phase du deuil , celle qui au font fait grandir, et enrichit notre univers.
Desolee, j’ai ete un peu vite ????quelques fautes de frappe… ne m’en veuillez pas Chere Laurelise, c’est de l’empressement et non de la negligence
Derniere phase du deuil, celui de l’acceptation… comme il est doux de lacher prise apres tant de soufrances… tres beau miroire de l’ame !