A l’ombre des aulnes
À l’ombre des aulnes
Le soleil peut darder
Et partout éblouir
À l’ombre des aulnes
Il s’est mis à pêcher
Et sa ligne à raidir
À l’ombre des aulnes
À l’ombre des aulnes
La bouteille de rosé
Rafraîchit dans l’eau calme
À l’ombre des aulnes
Où la furtive faune
Fait le bouchon plonger
Et sur le scion tinter son alarme
À l’ombre des aulnes
À l’ombre des aulnes
Pas de friture ce soir
Le poisson trop malin
À l’ombre des aulnes
Se décroche et fuit sans espoir
L’ appât bien trop fin
À l’ombre des aulnes
À l’ombre des aulnes
La sieste consolatrice
Laisse en paix le poisson
À l’ombre des aulnes
Le soleil se couche en prémices
D’une soirée sans façon
À l’ombre des aulnes
A l’ombre des aulnes
A la nuit tombée
On s’y étend parfois
À l’ombre des aulnes
Pour de tendres baisers
Et de très doux émois
À l’ombre des aulnes
Une journée noyée de nature comme on rêve d’en retrouver vite…
très joli texte et agréable lecture,
le poisson n’a pas mordu … mais le rosé n’a pas coulé ….
cordialement.