Porte creuse,
Dis moi ce que tu gagnes tant,
A être scellée,
Toi si fragile, que le vent
Détruirait
Tu n’es que néant,
Mirage austère,
Et pourtant…
Face à ton envers
Je t’en conjure,
Regard amer,
Ne remues pas !
Ton gris devient noir la nuit.
Puis,
Tu t’ouvres enfin,
Et te refermes aussitôt.
Impassible,
Tu montes la garde…
Tu le fait si bien
Dis-leur !
Gorge de l’abîme,
Frontière obscure
Aussi frêle que je fus,
Que ce silence qu’on assassine,
N’est que fleur qui hurle
Aux caresses de leurs épines.
Que ces ombres qui défilent,
Si longues et si noires,
Traversent le temps, indélébiles.
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©Rosa K
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