A L’AMITIE
A toi, par qui Dieu rendit la suite possible ;
Mes fers d’autrefois rompus, mon rêve
Oblique redressé, puis l’énergie invisible
Naquît des éclairs et fit de moi un glaive.
A toi, à qui mon âme pense avec soupir ;
M’aimer ainsi valait tout l’amour d’une vie ;
Imaginer tant de bien pour moi, ce désir
Bienveillant me hissait au-dessus des ennuis.
Devoir aimer, j’en fais aujourd’hui un droit.
Et nos peines qu’on menait devant la croix,
Sous le regard du Christ, sont alors nos forces.
T’aimer assez, pour moi, c’est t’aimer toujours.
Inoubliable tu restes, en tout instant qui court.
Notre amitié tiendra tête aux pires entorses.
© Mars 2015 Yves Abona
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