Les petites baudruches
Qu’on lâche, tel des pets
Nauséeux, un soufflet
Souffreteux dans la ruche
Des papillons de honte,
Voilés et s’envolant,
Qui montent, qui montent
Loin derrière, pas devant.
Les miroirs sont opaques
Pour mon cœur conscience,
Ma fierté dans les flaques
Des courages déficients.
Rien dit, rien fait, rien vu…
L’aigreur du remord,
Les deux pieds dans le jus
Et le regret qui mord…
Nos vies confortables
Nous ont rendu peureux,
Les mains sur la table
Nous nous fermons les yeux.
Volonté mauvaise,
La crainte et le malaise,
Qu’on ouvre les portes !!
Qu’on ouvre les portes…
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