Il nous reste les merises
Car de cerises, il n’y a plus !
Le panier est à la remise
Et le clafoutis rend son jus.
Ils ont l’avantage des ailes
Quand moi je n’ai que l’échelle.
Il peut bien être guilleret
Ton joli chant si peu discret
Car tu en as pris une goulée
Petit voleur de mon dessert
Et je te regarde danser
Au milieu des feuillages verts.
Puis tu ne prends que la moitié
De ces fruits qui vont se gâter !
Et ça me laisse sur ma faim
J’en aurai presque du chagrin.
Mais non ! J’en ai déjà assez
Alors que tout te fait défaut,
Aller, prends ta part bel oiseau
Et je t’écouterai chanter.
©Anne Marie
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Oui, on a tant déjà, il faut en laisser pour les petites ailes.
Un poème gai et léger.
Ahahah, bien écrit et raconté; c’est vrai que ce n’est pas si facile de les gérer dans les champs, merci pour ce partage original !
Un bon compromis avec ce coquin, spécialiste des larcins ! Mais avez-vous le choix ? Merci, pour ce généreux partage !