Tes rais opalescents ruissellent
Le long de rivages anciens.
Vois ce que tu es devenu,
Un désespoir en tenue nuptiale…
Le cri d’une ombre pélagique
Agite tes nageoires,
Il y a urgence:
Regarde,
Il n’y a que le silence minéral
Pour deviner la portée des messages
Qui te parviennent sur les écrans
Où les soleils s’éteignent.
La marée vespérale
Dégage tes sortilèges de leur gangue.
Le ciel,
Ici,
Semble tissé de relents étranges…
Un vaisseau pourpre
S’ attarde aux frontières de ton langage.
De nouvelles mélopées attirent ton attention
Depuis ce belvédère aride
Où tu vois ta lignée décliner.
Pourtant,
Pourtant..
Le regard accompagne
La naissance de perspectives autonomes,
Leurs convergences attirent
Des nuages incurvés en symboles riches:
Phénomènes primordiaux enluminant
De lettres d’abandon et de chimères cendrées
Les derniers manuscrits
Que ta silhouette écrivit un jour d’été,
Alors que le donjon de ton âme
Se refermait sur les rêves de cette cité
Si interdite.
Ah, que tu étais prometteur
Quand tes yeux se posaient sur le bleu des océans !
Tout à coup,
Un rayon de lune emportait le signal,
Ton signal…
Vers des brumes en détresse
Et t’y déposaient en navigateur
Prompt
À redresser le cours des alizés
Pour que la langue précieuse des Anciens
Ne se perde pas le long
Des côtes monotones de l’hiver permanent:
Ce sommeil rigoureux
Imposé aux enfants royaux et aux poissons lents
Convoyant les rêves les plus riches
Vers le havre de murmures esquissés
Sous le soleil
Si jeune à cette époque…
Tu étais rapide jadis,
Ton esprit allait d’horizon en horizon,
Vibration noble,
Soupir d’ambre …
Le rivage miroitait
Sous les derniers reflets de cet après-midi,
Ton repos devint rivage
Doux au sang de ce ciel en devenir,
Ciel silencieux, Ciel en attente de ton envol !
Tu incurvais les arcs en ciel
En harpes solitaires
Dont les frémissements d’or
Réduisaient la peur du crépuscule
En arcanes parfumées et éphémères.
Le long de ton pèlerinage
Tu sais,
Il y a ces étapes si ténues
Que tu franchiras en dansant
Seul, sous le regard des colombes.
Tu bondiras en élégantes foulées
Au cœur des forêts discrètes,
Portant dans tes yeux la promesse de l’enfance .
Tu ignoreras
Ces regards ternis
Et reviendra
Ce précieux destrier décoré d’écailles de rire…
Synonyme d’étincelle,
Tu refléteras un accord unique,
Dans ton retard,
Excusable à l’évidence,
Il y a …
“Dans ton retard,
Excusable à l’évidence”
Mots pour le point final non suspendu ?
Bienvenue sur le site , merci de partager vos mots tout de même
assez difficiles à cerner avec des images surprenantes
un ciel tissé de relents et une silhouette qui écrit …
je crois qu’il me faudra relire ..
Alors à bientôt
😊