Devant le Paradis – Camille M.

Devant le paradis la porte n’est pas close

Quelques âmes en peine y viennent voir la rose

La porte est grande ouverte et le judas souriant

Et les fenêtres claires offrent un firmament

 

Pourtant le pas est tel que le flottement guette

La suspension du vol retient l’âme girouette

Car celle-ci molle, peu sure, apeurée par l’éclat

Rebrousse à mi-chemin et dédaigne l’émoi

 

Le judas si joyeux continue de sourire

A qui veut bien entrer dans son antre et soupire,

De l’errance éternelle et des esprits en cage

Que la vie, incomprise sème dans le bocage

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Camille M.

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Un peu touche à tout.
J'ai toujours écrit des poèmes.
Peu en général.
Mais bien envie de m'y remettre ces derniers temps!

2 réflexions au sujet de “Devant le Paradis – Camille M.”

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