Devant le paradis la porte n’est pas close
Quelques âmes en peine y viennent voir la rose
La porte est grande ouverte et le judas souriant
Et les fenêtres claires offrent un firmament
Pourtant le pas est tel que le flottement guette
La suspension du vol retient l’âme girouette
Car celle-ci molle, peu sure, apeurée par l’éclat
Rebrousse à mi-chemin et dédaigne l’émoi
Le judas si joyeux continue de sourire
A qui veut bien entrer dans son antre et soupire,
De l’errance éternelle et des esprits en cage
Que la vie, incomprise sème dans le bocage
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très beau votre texte sur les portes de ce paradis que l’on ne peut qu’imaginer ….
Cordialement. Pascale
Parfois on l’effleure! Merci beaucoup Pascale!