Vois le temps qui se creuse
De la magie de nous à la réalité
Dans ce fossé tes craintes ténébreuses
Flottent inutiles mourantes en lunées
Vois le temps qui se creuse
Et sans mot dire passent les années
Des années des jours des heures
De longues heures à espérer
Sur ta joue je dépose d’une caresse
Toute mon âme tous mes serments
J’effleure sur ta joue la jeunesse
Mais ton cœur étonné a cent ans.