Vertus théologales – (Véronique Monsigny)
En arrivant au monde l’enfant est terrifié
Pressentant de la vie les joies et les misères
Après neuf mois au chaud, protégé et choyé
Il se voit expulsé du paradis sur terre
Mais l’ange posant son doigt sur la bouche du bébé
Permet à l’innocent d’oublier la souffrance
Il offre au nouveau né telle la bonne fée
La vertu de la Foi et celle de l’Espérance
L’enfant croit en l’amour infini de sa mère
Préfigurant pour lui celui du Dieu vivant
L’Espérance le pousse à conquérir la terre
De ces vertus l’enfant grandit en s’abreuvant
Et quand il a appris à dompter ses désirs
Rassasié d’amour et de curiosité
Il peut enfin apprendre pour son âme enrichir
A transformer ces dons en belle Charité
Le vieillard paré de ces théologales
La Foi et l’Espérance qu’il a su conserver
Se dénudant d’Amour en un geste royal
Il peut quitter ce monde qui l’avait entravé

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J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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Foi, espérance et charité se tenant par la main, formeraient un monde plus humain. Merci, Véro, pour le rappel de ces vertus devenues rarissimes.