Tout en marchant serein, à la démarche certaine
Dans une des centaines, d’une de ces rues piétonnes,
Vous savez celle aux charmes, ou sonne un air vieilli
Des poutres de boit ternies, debout en équilibre
Une atmosphère paisible, mon âme se sent si libre
A droite Des commerçants, et des travaux à gauche
Ensuite en traversant, Maladroit je trébuche
J’aperçois cet éclair, à cet instant précis
Ou du moins sa lumière, j’étais dans le futur
Plutôt comment vous dire, une affaire pas très claire.
Quand mes yeux l’aperçoit, justement ma vue s’éteint
Ma voix ne s’entend plus, la pauvre toute aplatie.
A l’intérieur elle crie, en vrai elle est perdue.
J’essaye d’en placer une, mes yeux s’ouvrent et se ferment
Un fleuve de larme se forme, en une seconde à peine.
Un picotement dans l’œil, au vent il lui tient tête.
Elle est tellement belle, et j’en pleurais déjà.
Un fruit une Myra-belle, passion dans sa prunelle
Une démarche somptueuse, un nuage de passage.
Remplis d’eau de couleurs, et des meilleures odeurs
Passante avec le vent, me souffle sa chaleur
Elle se forçait à peine, la nature la supportait.
Ses pas on disparus, et ses ailes sous-entendus.
Déployées toute tendues, ont balayé la scène.
Mon âme redescendu, mon film en rêve s’achève.
Ma tété fixé sur elle, en effet gyroscope.
Une seconde vaut dix ans, grossis au microscope
En continuant ma route, je frôle la galipette
Un peu comme le matin, le réveille dans les choux
Beaucoup de poudre aux yeux, ces cinq minutes en plus.
fou.
Il y a eu le Fou chantant (nous lui devons tant !). Longue vie et plein de magnifiques vers comme ceux là : voici mes vœux pour le Poète fou (ne le sommes nous pas tous un peu pour encore oser rêver ?).
Merci pour cette belle rencontre !
Que pensez-vous de Poète Fou ?
C’est quand même mieux que fou tout court, non ?