Je ne viendrai pas en critique culinaire
On m’aurait sorti les couverts dorés
Je ne suis qu’un amateur de bonnes bouchées
En roi j’arrive pour ressortir avec l’appétit et la misère
Votre travail est symétriquement splendide cher peintre de plat
Avec quelle dextérité ces malaxeurs de goût nous mènent à l’achat
On entend que la tentation dans notre esprit qui n’en finit pas
Sans chercher à comprendre le sentiment en nous qui s’accroît
Il faut éveiller mes sens et faire taire mon ventre glouton
Il me faut profiter de ce moment en gardant
Souvenirs et saveurs juteuses en bouche déjà salivante
O, pour ne pas faire grossir la tant redoutée addition
Un menu qui donne envie d’être englouti
Tous ces noms sont-ils là pour m’étourdir
Avec ces mets, on ne doit point avoir d’allergie
Une belle vue de toute une culture dans une assiette
Un bol qui sera, à la fin, sans aucune tâche ni miette
Un paysage dressé à point ou cru qui reflète entre autres le travail d’un poète…
En lisant ce poème gastronomique me vient seulement à l’esprit…
BON APPÉTIT !!!!
Je ne sais pas vraiment le décrire entièrement mais si on regarde à travers la première couche de vers parlant du restaurant on pourrait se dire que ces mêmes vers pourrais aussi être retransformé pour parler du travail écrit d’un poète, en changeant tout le sens du poème.