Une confidence – Lucie Cador

D’une confidence

Une gorge jaune grasse énerve

Les vengeances solidaires aux ventres éventrés

Je ne veux plus de geste ils me courbent

 

Un bref innombrable m’assaille et claquent ses fenêtres

Au-dessous des quarts d’heure élastiques

Je te redis l’obstacle et ses jouissances sinueuses

Ta colère a raison en quatorze empreintes évanescentes tour à tour

 

Leurs genoux désobéissent on me le scandera demain encore je le devine

Les miens s’alourdissent malgré leurs frissons déshonorés

Ils mentent si mal que tes joues se raréfient

Perspicace conséquence des montagnes en poussière

 

Tes années misère s’efforcent de longer la lumière jusqu’en peur

Regarde ton voile il se déchire et toutes tes mains

Pleurent soubresauts

 

Un jour tu as cessé d’avaler les décombres

Et il n’en reste qu’une

Une dénudée dont l’aile scintille

 

Sous ton talon s’extirpe péniblement un oui à la mort

Un immédiat nous inonde nous dilate et cruel nous dément

 

Je reviens d’un précisément flou

Où j’ai petitement affronté mes sèves désolées

 

Je me confesse en lumières à fendre un monde orphelin

Turbulences murmurées à plein poumons

 

Partout des lignes noires

Zèbrent mon sang

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Lucienne Maville-Anku
Membre
2 août 2021 17 h 29 min

“Je reviens d’un précisément flou

Où j’ai petitement affronté mes sèves désolées

Je me confesse en lumières à fendre un monde orphelin”
🪶
“Je reviens…”
Revenir est clef d’espérance.
Merci, pour le partage. 🪶