Quand on a à l’intérieur un arc irisé
Les faits extérieurs ne peuvent le briser
Son reflet nul n’arrive à le dépayser
Ne peut naitre un coup pour le paralyser
Après les averses reprend son apparat
On a beau le mettre dans l’embarras
Ou même le frapper avec perte et fracas
Il garde son état et son coup d’éclat
Un arc qui a traversé tant de tempêtes
Qui y a survécu comme un athlète
Ses couleurs les affiche sur les alettes
Et avec le meilleur à venir compète
Il est planté en profondeur et nul couteau
Ne peut lui ôter son manteau
Qui le réchauffe pour encore voir le beau
Et colorer plusieurs bateaux
Mêmes avec des douleurs fort présentes
Ses nuances ne sont pas absentes
Il aperçoit dans le ciel ses étoiles filantes
Il déniche sur terre choses épatantes
