Le soleil darde sur ton corps des rayons insolents.
Jeune éclat brut et or qui, bientôt offert en cadeau,
Dans un langoureux couchant,
Se meurt déjà sur ta peau.
Ô mon âme ! Croupissant
Dans tes moiteurs infernales
Tu as oublié l’élan
D’une oraison matinale,
Et dans l’étang que tu hantes
Aucune lueur changeante
Ne veut pour toi sacrifier
Ses plus miroitants reflets.
Seul l’horizon de tes yeux
Me révèle ce que nul
N’a su voir des abîmes et des cieux.
Ton corps en océan de courbes ondule
Et m’invite alors, par jeu,
En un glorieux crépuscule.
..
©2019 Tetard
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très sensuelle tout en étant pudique
divinement beau.
Anne