Un jour de pluie.
Un grand frisson me parcourT le dos
Je frissonne, et pourtant, il faut que je sorte.
J’ai un rendez-vous, elle m’a dit: “pourvu qu’il fasse beau”…
Le chemin n’est pas long, mais qu’importe
La campagne est si jolie que rien ne la vaut.
Avec une veste, je franchis la porte.
Un petit vent frais se glisse dans mon col,
À deux mains, je le relève bientôt.
Des gens courent dans la rue, le ciel est menaçant.
Quelques gouttes confirment mes pensées.
Rapidement, la pluie forme des rigoles,
l’orage gronde, les éclairs rayonnants.
Un abri, une porte cochère, je m’y glisse.
Elle arrive en face de moi,
Cette voiture, trop rapide pour moi;
Aquaplaning, ils appellent cela !
Dans un grand fracas, ses roues ont raison de moi.
Un grand trou noir, puis me revoilà.
Tu es penchée sur moi, sur mon lit d’hôpital,
Encore engourdi, je contemple mes jambes:
J’aperçois Comme deux gros tuyaux blanc
Sur lesquels tu griffonnes déjà,
Je regarde et je lis, “je t’aime mon chéri”, dans un dessin :
Un gros cœur blafard.
**poètamateur
copyright n 00052404
Merci pour ce partage où la preuve de l’amour est donnée en retour, malgré le mauvais temps d’un jour !