Du haut de ton estrade, petit pantin en bleu
Tu nous parles, sans entrain, de ce que tu connais
Et nous, nous sommes là, endormies, plus ou moins,
Regardant, yeux absents, tes lèvres s’agiter
Prononcer des paroles savantes, mais sans aucun effet
sur notre stoïcisme et notre indifférence.
Pauvre petite tête bourrée d’un grand savoir
Trop lourd et trop complexe pour nous intéresser,
Et plongées dans nos rêves, nous te laissons seul.
Pauvre solitaire dans cette classe muette,
Sans pitié pour toi-même et pour ton grand courage
D’affronter sans faiblir, nos visages masqués.
©Mc Petit
Nombre de Vues:
14 vues
Je le jure, ce n’était pas moi sur l’estrade, ma blouse était grise ! Beaux souvenirs que nous avons tous dû partager un jour.
Un bel hommage en forme de réminiscence au « plus beau métier du monde ». Bravo et merci pour cet aimable partage…