Nos journaux la plume agile parlent de dignité
Nous sommes un pays de liberté et d’égalité
Aujourd’hui notre société sidérée, transgresse ses vérités
Je ressens cette intime malaise qui arpente nos rues
Les valeurs s’effritent lorsque les inégalités grandissent
Les parfums nauséabonds d’antan resurgissent
Les bêtes s’en nourrissent ils sont à l’affût
Ils peuvent prendre toute forme belle ou candide
Quand ce n’est point le partage mais l’argent qui préside
La manipulation des masses et des indigents
Alors on oublie la charité on devient intransigeant
Dès que «l’autre» ose franchir notre porte
On la ferme à double tour, au cas où il y ait des serruriers
On préfère leur maintenir la tête sous l’eau et éviter qu’ils s’en sortent
Nous assistons à ces jeux de massacre sans broncher
Les grands de ce monde m’exaspèrent
Ils attisent les haines
Sont souvent à l’origine des guerres
Et quand la coupe est pleine
Faudrait-il que nous simples pions renversions l’échiquier
Hélas, nous sommes souvent les apôtres de la passivité
Dernièrement l’éminence grise de Rome
À laisser sa langue fourcher
Des propos offensant des enfants de l’humanité
Sûrement une erreur de calice, peut-être du mauvais rhum
Mais bon l’espoir d’un monde plus juste doit être un leitmotiv
Parfois les phrases peuvent être impulsives
©frederic Camoin