Tu meurs …
Je te pressentais,
Pourtant tu m’as surpris,
Par ton froid immiscé,
Tu me lies au sursis !
Surgi de nulle part,
Associé aux fruits,
De vécus, sans hasard,
Où je me suis enfoui !
Au sommeil alangui,
Tu es là, tapi,
Attentif à mes peurs,
Éructant mes erreurs.
Au fond je te connais,
Tu es l’âpre reflet
De ce que je refoule
Au cœur de la houle !
Aucune grâce à tes yeux,
Toute âme confondue,
Ne subsiste qu’en adieux,
A tes armes abattues !
Je reste là, pantois,
Écartelé, anéanti,
Par ton air narquois,
Et cette vie qui fuit !
Je me bats à en crever,
Tu obnubiles mes pensées,
Je suis la dépouille
Que tu ronges et fouilles !
Mais la vie prend source,
Là où tu ne peux point,
Décider en mon sein,
Le prix de ta course !
Dédié au courage des personnes malades
Rage Hum’Haine