I.
Marylène est la plus douce
Elle est colombe ou mésange
Sa candeur est presque étrange
Il n’est qu’elle de si douce
Son corps mignon se trémousse
Dans mes bras j’enferme un ange
Marylène est bien plus douce
Que colombe ou que mésange
II.
Marylène est la plus belle
Ses cheveux sont la forêt
Où mon coeur s’est égaré
Il n’est qu’elle de si belle
Frêle comme coccinelle
Son sourire tend des rets
Où mon pauvre esprit chancelle
Marylène est la plus belle
Ses cheveux sont la forêt
III
Marylène est la plus sensible
Aux arbres elle sait parler
Elle ne peut pas s’isoler
Marylène est hypersensible
Ce qu’elle voit n’est pas visible
Un petit mot peut l’ébranler
Marylène est la plus sensible
Aux arbres elle sait parler
IV
Marylène est amoureuse
Autant que je le suis d’elle
Jouant d’abord la rebelle
Elle s’offre enfin fiévreuse
Elle se blottit rieuse
Tout contre moi ses prunelles
Embrasées m’ensorcellent
Marylène est amoureuse
Autant que je le suis d’elle
(Ecrit en 1985)