Au fond des impasses, dans les décombres,
Sous l’haleine froide du vent du nord.
Partout où s’écoule le temps et l’ombre
On peut apercevoir un éclat d’or.
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Un éclat plus brillant que la tempête,
Plus vibrant que les voix de tous les dieux ;
Un éclat magique que rien n’arrête.
Tu veux le voir ? Alors ouvre les yeux.
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Vois ce que le monde t’offre : la Flamme
Dansant sur la bougie; le Roc puissant
Des montagnes blanchies, reflets de squame ;
La Ville immense et la Lune en croissant.
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Vois, ressent sa présence, écoute l’âme
Qui s’agite dans les murs poussiéreux.
Accepte la, et ta prison infâme
S’ouvrira grande aux chemins et aux cieux.
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Tu l’aimeras cette Beauté sage,
Puisque l’amour est son enfant chéri,
Son bel enfant couvé depuis tant d’âges
Dans son coeur de diamants et d’air sertis.
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Tu aimeras pareil à un poète
La pluie filante, l’âtre où est la chaleur,
Le bruit des machines, les rues désertes
L’orage et la neige dans sa pâleur.
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Cherche et scrute l’impasse et sa pénombre ;
Le vent froid qui siffle le chant des morts
Car partout se cache dans l’ombre
Un trésor.
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©Guillaume Aatira – 26/03/2019
Bonjour Guillaume pour ma première lecture de votre plume je suis sous le charme d’une belle poésie