.Suite et fin... La fameuse loi universelle : la Loi de l’Emmerdement Maximum Ah ce que je l’aime la LEM ! Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois par la fenêtre ouverte, L’ancien tirait sur la chevillette et advienne que pourra Pourvu que dans ce vieux camion plus rien ne pète. Ah ça ira, ça ira … Ça ira…ça ira, mais pas si simple que cela car quelques kilomètres plus loin un voyant rouge montrait le bout de son nez Mon beau-père transformé en père Noël se gelait, because la vitre totalement baissée, mais son cerveau fonctionnait à merveille : « ça chauffe ». C’ est ça, la L.E.M : neige, panne et panne la nuit. Rouler sans eau malgré le froid c’était la cata assurée. Alternant les trajets en roue libre et les arrêts “capot ouvert” pour laisser refroidir le moteur, nous avons réussi à attendre un ruisseau situé en contre bas de la route. L’ancien, certainement descendant d’une branche d’esquimaux, ramassait la neige et la faisait fondre dans une bouteille en plastique. Après de longs kilomètres effectués dans des conditions « pas possible pour un camion normal », c’est en aventuriers que nous pensions pouvoir ramener « notre Caravelle » à bon port. Lorsque le moteur du camion stoppa, il nous restait une quinzaine de minutes de marche à pied. Le lendemain, le calme régnait sur la dizaine de caravanes qui regroupaient la famille, ce sont les aboiements des chiens qui me forcèrent à jeter un œil à l’extérieur. Un véhicule dont le moteur tournait au ralenti, troublait ce silence de mort-blanche. Un des 3 occupants se mit à tambouriner à la porte en prononçant la phrase magique qui depuis des années, faisait sauter tous les verrous. Si je me souviens bien elle disait « Gendarmerie, Gendarmerie…ouvrez ! ». Comment ne pas répondre à une telle invitation… Vous connaissez : « Le soleil vient de se lever, On est heureux de retrouver, l’ami Ricoré L’ami du petit déjeuner » C’était pas lui ! Le « Bleu » n’était pas là pour vendre les calendriers, ni pour porter le p’tit dej at home, ses mots pour me souhaiter la bienvenue se résumaient à : « vous êtes le propriétaire du Camion…. suivez nous à la brigade » …Non c’est trop gentil… je n’en ferai rien… pardon… je vous laisse passer devant….mais je n’en ferai rien… Poussé plus qu’accompagné dans la bétaillère, je me suis retrouvé dans la cour de la Gendarmerie locale. LE chef de brigade m’attendait…. je connaissais bien sa réputation. Il n’appréciait pas notre présence sur le territoire de la commune et nous le faisait savoir à coups de contrôles répétitifs. Pourtant, il affichait un large sourire. Souriait-il à l’idée de me placer en garde à vue, au nombre de PV qu’il allait bien pouvoir me coller sur le dos… Remarquez l’hiver ça tient au chaud. « Alors, comme ça, on joue au Petit-Poucet ? » …et derrière lui sont empilés… 2 chaudières, 4 radiateurs !… que j’avais perdus lors de ma descente « tout schuss »…… Fin… . ©Philippe X – 02/02/2020 |
Tombe la Neige… -3- Philippe X
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J ai lu toute l epopee racontée. C est passionnant etonnant de sa great force
Merci l amides louves
Julie
De sacrées périties ! Vous avez une vie très rempli (je ne parle pas du fourgon !!). Des moments uniques dans une existence. A la prochaine lecture car vous comptez beaucoup ici aussi. Amitiés
Péripéties* à corriger et veuillez ajouter le “e” à “rempli” . Misère !
Quelle histoire !!!…
Philippe, vous nous embarquez avec vous dans ces péripéties, de main de Maître…
Drôle et plein d’humour.
Merci de ce partage.
Amitiés
Chantal