Tant que tu peux – Jean-Marie Audrain

 

Une chanson me parle plus particulièrement depuis que 

Concomitamment j’ai vu un film sur un trisomique

Allant jusqu’au bout de ses rêves

Et qu’une amie parkinsonnienne me dise vouloir en finir…

Au plus vite et à tout prix.

D’ailleurs la loi sur la fin de vie va revenir sur la sellette

Avec l’annonce d’une convention citoyenne.

Cette chanson est un titre de Dick Annegarn passé inaperçu.

Son refrain repris en boucle a capella nous dit

Va tant que tu peux, tant que tu peux, allez va

Je me demande si chacun de nous mène ainsi sa vie

En allant jusqu’au bout de ce qu’il ou elle peut faire.

Voire en osant aller jusqu’au bout de ses rêves

Comme Dick Annegarn l’ajoute au refrain final

Va tant que tu peux, tant que tu peux, allez va

Vas-y si tu l’oses

Ce refrain rejoint le thème d’un rassemblement déjà évoqué

Oser vivre pour vivre plus, animé par Jean Vanier.

Oui, tant que tu peux, va, et ose vivre toujours plus !

Plus loin que jusqu’où tu pensais pouvoir aller

Et peut-être que renaîtront des rêves encore plus osés.

Encore plus impossibles !

 

 

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Jean-Marie Audrain

Jean-Marie Audrain (624)

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.

4 réflexions au sujet de “Tant que tu peux – Jean-Marie Audrain”

  1. Comme d’habitude je n’ai rien compris sur ta position par rapport à ces situations concernant la fin de vie…
    En effet, ton développement n’est pas concis sur la position des gens qui doivent choisir entre survivre dans des conditions inhumaines ou mourir pour trouver la paix…
    Alors la question n’est elle pas plus simple que des théories à deux sous qui ne veulent rien dire ?…
    Pour conclure, on va au bout de ses rêves quand on en a les moyens physiques, psychiques et financiers et on se bat pour vivre quand on sait qu’on aura pas à survivre en attendant la mort.

    • Tout est bien dans ta dernière phrase. Justement toute la question est là : ne pas renoncer avant d’être allé jusqu’au bout de ses moyens physiques, psychiques et financiers. A un moment, dans le film, le jeune trisomique a un coup de blues et s’écrit “Je suis une merde, personne ne m’aimera”. Mais un peu plus tard, c’est la femme dont il est amoureux qui dit la même chose ! C’est chacun qui va aider l’autre à aller au bout de son rêve ! Lui va se marier avec une belle trisomique (celle de la photo)et elle devenir chanteuse Camille Lou est effectivement devenue chanteuse).
      Quand à mon amie, elle s’est toujours dit que le jour où elle apprendrait qu’elle va développer une maladie neurovégétative, elle demanderait le suicide assisté. Le sujet est concis et grave à la fois.

      • Oui j’ai regardé le film, je le connais bien et il est vraiment bien joué avec des acteurs remarquables…je suis bien d’accord avec toi Jean-Marie, c’est juste que je trouvais que ton texte n’était pas clair sur le sujet ou alors c’est moi qui ne comprend rien, je ne sais pas mais avec toi j’ai besoin de précisions très souvent car tu es un peu style rébus dans tes propos et ce n’est pas toujours facile de suivre…bref, comme tu dis le sujet est grave et je connais plusieurs personnes de ma famille qui sont passés par là, c’est très compliqué, en particulier pour ceux qui restent…

        • TU as tout à fait raison pour tout. Rébus ou charade à tiroir, c’est un peu mon style. Je ne livre jamais du “plug and say”; J’aime mettre les neurones en branle. Cela ne nous maintient-il pas jeunes le temps de leurs voyage entre nos synapses ?

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