Le Lit à Baldaquin – Sara Di Luna

Le lit à baldaquin Attendait quelqu’un Les heures s’écoulèrent Sans que personne ne vint Le lit n’en revint pas et espère Des journées entières s’écoulèrent Personne ne m’a jamais posé de lapin Pensait le lit en colère en vain Alors, il prit un verre de vin Et bu jusqu’au lendemain Soudain Une lapine Enfin Baldaquin … Lire plus

Ces mots qui te disent combien je t’aime ! – Gyslaine LE GAL

Le corps appuyé sur les oreillers Je me laisse doucement aller à mes pensées. Mon esprit part dans un très long voyage Bien au-delà de ces nuages, Là, où tu vis, Où peut-être parfois, tu souris, Livré à cette souffrance, De cette sempiternelle absence. Je suis loin et tellement proche de toi, Que je ne … Lire plus

Mon Poème – Lucien Scheer

Cet arbre qui tremble aux frissons de l’automne d’une nuit profonde. Ce coeur qui pleure d’amour D’ombre et de lumière Se couvre, de la brume de tes yeux. Cette solitude du matin, de quelques vers au soleil d’une rime, qui D’une fleur éphémère, d’une étoile de mer en font une romance , qui D’une aile … Lire plus

Nous deux – Gyslaine LE GAL

Lorsque le soleil est au plus haut Qu’il a atteint son zénith Les mots dans ma bouche, se délitent Desséchés par le manque d’eau. Le vent, le soleil, la mer Ont toujours partagé cet amour, Que nous avons vécu chaque jour, Même aux frontières de l’enfer. De nos corps fatigués, Seule notre âme survivra Pour … Lire plus

LE GRAND VERT – Lucien Scheer

  Symphonie d’émeraude, d’aiguilles aux reflets d’opaline Somptueux habit à crinoline   Le Grand Vert, noble et fier, de ses racines, du profond de la terre raconte le temps des aïeux.   Des troupeaux qui effleuraient son tronc, des âmes solitaires et gémissantes, des romances sous ses branches.   Il connaît les farandoles des enfants, … Lire plus

Le chasseur du bonheur – Abdellatif BHIRI

 Le chasseur du bonheur ! Ô toi chasseur du bonheur parmi les êtres ! Ô toi troubadour des contrées lointaines ! Ô toi glorifiant l’amour sans gêne ! Dénigrant le factice et le paraître ! Sais-tu que tes mots irriguent le hêtre ? Et que ton souffle fait plier le chêne, Quand ta muse en … Lire plus

Don Juan repentant – Christian Satgé

  Petite fable affable   Finit de fleureter ou de coqueter, Patinages, pucelages, pelotages,… Don Juan est las de se dépieuter Pour coucher avec tous les cœurs otages Des donzelles ou des rosières mal lardées,… Qui, ayant déjà donné leur cœur, s’engagent À ce que le reste suive sans tarder. Notre galant avait connu, sans … Lire plus

Merci mon chien ! – Christian Satgé

Petite fable affable D’après un conte d’Alphonse Allais « Vieux, le chien est le meilleur ami de l’homme ! » Il Faudrait pas me prendre pour une pomme : Car on n’est jamais trahi que par les chiens ! L’histoire qui suit vous le montrera bien.   Un beau jour d’été, je promenais Médor, Le … Lire plus

Le bon jardinier – Christian Satgé

Petite fable affable   À vouloir connaître « la Chose », J’ai étreint tant et tant des roses  Qui m’ont meurtri au sang les mains, Et le cœur aussi, en chemin, Car j’ai confondu, dans ma liesse, La marguerite, cette ogresse, Et l’immortelle. C’est humain !   Je fus en la vieille Angleterre Pour y … Lire plus

Pour toi je veux vivre encore – Gyslaine LE GAL

Pour toi, je veux vivre encore, Et découvrir un matin, un jour, La tendresse, la beauté du corps, Et surtout, celle de l’amour. Et puis, je pourrais réussir bientôt, Au-delà de toutes ces frontières, A écrire et retrouver les mots, Que je prononçais dans mes prières. J’aimerais te retrouver, là-bas, Comme cette première fois, Quand … Lire plus

Le sable brûlant des dunes – LE GAL Gyslaine

Je suis partie à l’assaut des dunes, Le soleil a remplacé la lune. Allongée sur le sable, du plat de la main, Je frôle et je caresse tous ces grains, Qui maintenant roulent un à un. Avec eux, je me laisse glisser vers ce chemin Creusé de traces sinueuses, profondes, que ton corps, A imprimé … Lire plus

Tes lèvres sur ma joue – Gyslaine LE GAL

Dans tous ces moments, Chahutée par le vent Venu de l’océan, Je savoure ces instants, Qui appartiennent au présent Et me ramènent doucement, Au plus merveilleux jour ; A tout cet amour. La tête posée sur ton épaule, Enveloppée de tes bras, J’ai oublié d’avoir froid. Je sens tes lèvres qui me frôlent. Dans tous ces … Lire plus