Poète: François Villon – Arnaud Mattei

  Ce beau Moyen Age nous donna l’émotion, D’un poète des sans grades et des bas-fonds                     Qui pour quelques coups par pendaison,                 S’en alla risquer son cou à Montfaucon !                 Délaissant le latin quartier et la tonsure,                  Contre une vie de débauche et de luxure Qui, de larcins d’écus, en prison le jeta.                   Si le onzième … Lire plus

Poésie – Colette Guinard

Poésie Poésie à double face Parfois gaie,parfois triste Le matin chagrin Le midi bon appétit Le tantôt repos Le soir espoir Tout dépend du moment Pour dévoiler mes sentiments Trouver une accalmie Pour partager mes écrits Étalés sur la page Tel un livre d’image Tout ce qui luit Dans mon esprit Ces belles sensations Auréolées … Lire plus

Sornet de brume – Robert Cohen

Du fauteuil La mer urne  En ses ourlets antiques Pointe ses piques claires   L’automate à la hâte questionne  La matière incolore Où genres et séries font la danse des smalts Aimer en la folie Le miroitement des âmes  Meurent les bancs de poissons    Par les temples ouverts Rimes assassines résonnent Aux tambours des … Lire plus

De virtuel ou de papier? – Arnaud Mattei

  Bibliothèque aux livres rangés,                     Ou bibliothèque de données ?          Plus d’encre, plus de papier,             Des touches, un clavier,                    Plus de pages, plus d’odeurs ,           Un écran, un ordinateur,                    Plus de taches, plus de ratures,                    Est-ce là la nouvelle écriture ?                                              Une mémoire pour tout conserver.               Une mémoire pour ne pas oublier,                Cahier d’écolier mes … Lire plus

Match dominical au village – Arnaud Mattei

Vingt-deux acteurs et une balle, Disputée par les vedettes locales. C’est jour de match dominical, Combattre l’autre, l’éternel rival.                         Bleus honnis contre verts locaux, Sous l’œil vociférant de spectateurs Pestant contre cet arbitre de malheur Qui siffle contre nous, ce drôle d’oiseau !                         Une mi-temps pour une buvette, C’est l’heure déjà, ils reviennent Très … Lire plus

L’enfant à la guitare. A Grégoire – Arnaud Mattei

L’enfant à la guitare A Grégoire   Regard émerveillé de tes mains n’osant                  Effleurer ta première guitare d’enfant,                      Classique aux secrets par un professeur                 Révélés. Rigueur des leçons de solfège                  Vites oubliées. Mi mineur, Sol majeur,                     Nécessité incontournable des arpèges,                   En accord, sur la table de tes humeurs,                   L’harmonieuse complainte instinctive,                      Enlacée dans la … Lire plus

Nos deux porte-drapeaux : à l’André, à L’Aimé – Arnaud Mattei

  A ceux de quatorze, ceux de quarante,                    A ceux qui connurent l’épouvante,                A ceux d’Algérie, ceux d’Indochine,              A ceux qui durent courber l’échine,               A ceux du monument du souvenir,               A ceux morts, sang donné à l’avenir,                        A ceux qui combattirent les barbares           ,           A l’André, à l’Aimé, nos porte-étendards,                 D’un drapeau aux larmes guerrières,                       … Lire plus

Au tant conjugué – Arnaud Mattei

Un tant conjugué   Si peau aime la vie, Quand le poème la vit Cent rimes s’écroulent, Ce que sonnet ordonne. Sang d’encre qui coule,         Il sonne et raisonne ! Le passé du présent, De bonne heure se lit. La présence du passé Simple au bonheur suffit ! Ressentir le jour à venir, Comme le plus bel … Lire plus

Le paysan et l’enfant rêveur – Arnaud Mattei

Le paysan et l’enfant rêveur (Ecrit il y a quarante deux ans déjà )   Diantre, mais pourquoi donc fais-tu des rimes ? Je ne sais pas Monsieur, pas pour la frime Fait comme tout le monde et va donc aux champs Hélas non, Monsieur, j’y rêve bien trop souvent Cela ne m’étonne pas, tu n’es … Lire plus

Dans l’arche du précieux à venir – Arnaud Mattei

Dans l’arche du précieux à venir                                       Notre monde trop souvent du paraître,                     Oublie parfois la simple beauté de l’être                   Préférant, à tout chose son court terme,                  En long manteau drapant son épiderme.                                          Le sensible se fracasse sur l’invisible,                      L’impossible est frontière du possible.                      Le matériel laisse place à l’immatériel,                     D’un superficiel dominant l’essentiel. … Lire plus