Suivre des couleurs – Arnaud Mattei

Suivre tes couleurs, percer tes mystères     

Être l’oriflamme des vents bannières.          

           

Dans la fougue d’un galop déraison,

Je porterai ta devise blason.

           

J’avance seul, cavalier sans monture          

Las, je suis un chevalier sans armure.         

           

Joutes de la joie, quête de l’heureux

Au tournoi de la vie, être ton preux.

           

Ma dague pourfend les heures frileuses,     

Elle brille sous les lunes rieuses.     

           

Que deviennent les passés subjugués        

La douceur de nos années conjuguées ?    

           

Doux paladin, le courtois de ta lance           

Perce son cœur, chante l’amour romance.

           

Écoute la voix des songes perdus,  

Elle conte les instants suspendus.

           

Les certitudes de nos mains merveilles,      

Esquissent le temps des joies vermeilles.   

           

Ose le présent des bonheurs futurs,

Les lendemains des horizons azurs.

           

Donne-moi l’éternel d’une seconde, 

N’en doute pas je t’offrirai le monde.

           

Apostasie, je garderai la foi,

Mon étendard, ma croyance c’est toi .

 

Arnaud Mattei, le 17 Avril 2023

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Arnaud Mattei

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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4 Commentaires
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Jean-Marie Audrain
Modérateur
24 avril 2023 22 h 56 min

Joli chapelets de binômes pour cette longue profession de foi !

David Frenkel
Membre
23 avril 2023 22 h 04 min

Je salue cette ode poétique dédiée à l’amour romantique. Imprégné de tant et tant de couleurs, l’ode dégage la fragrance d’une éternelle fleur.