Heures saturniennes où le poète
De-ci de-là au vent mauvais
Entend son cœur battre tambour
Pour les violons de nos beaux jours
Hymne grandiose à la nature
Qui aborde à l’âge mature
En offrant un florilège
De l’automne et de ses arpèges
Le soleil dore de sa lumière
Les dernières feuilles de la clairière
Pour que notre peine s’atténue
Ce soir les fruits d’Arcimboldo
Dans leur maturité sont si beaux
Qu’on en oublie la fleur déchue
Véronique Monsigny,
Octobre 2023
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J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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Chaque saison possède ses merveilles. Merci Véronique pour cette belle évocation de l’automne.
Merci, Véro, pour l’invitation à cette promenade champêtre qui vivifie l’être !