Ô profondes forêts, ô fontaines de mousse,
j’aime sous vos couverts promener d’un pas lent,
aller par vos chemins où cette voix me pousse,
me pénétrer des choses et écouter le vent.
Il me plait à fouler l’épais tapis de feuilles
que l’automne en secret a charmé, par magie.
Mon esprit vagabond en ces lieux se recueille,
je m’y sens surveillé et quelquefois admis.
Il y a bien des choses qui échappent aux hommes
en ces lieux merveilleux, refuge des esprits,
et l’on y peut entendre quelque voix qui résonne,
si l’on sait écouter lorsque tombe la nuit.
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